Mila, qui avait fait les gros titres après ses commentaires controversés sur l’Islam dans «Quotidien» en février 2020, est revenue sur cet épisode lors de son interview sur BFMTV avec Appoline de Malherbe le lundi 8 avril dans « Face à Face ». L’adolescente, confrontée à des menaces de mort et à un harcèlement en ligne intense à la suite de ses propos, a révélé les pressions qu’elle avait subies en coulisses avant son passage dans l’émission de TMC.
Mila a expliqué à Apolline de Malherbe dans Face A Face sur BFMTV et RMC que des consignes lui avaient été données pour présenter des excuses qu’elle ne pensait pas vraiment.
«On m’a dit tu vas regarder Yann Barthès droit dans les yeux, tu vas lui dire mot pour mot à peu près “je suis désolé pour les personnes que j’aurais pu offenser”. Mais je ne suis pas désolée, j’ai jamais été désolée d’ailleurs. J’ai récidivé sur les réseaux. J’en ai jamais eu rien à faire, j’ai recommencé. J’ai montré justement que cet acharnement que j’ai eu à mon encontre, que les menaces, le lynchage, le fait d’avoir sali mon image, ça a produit l’effet inverse. Aujourd’hui j’ai la haine, aujourd’hui j’ai la rage».
Mila sur BFMTV & RMC
Cependant, lors de sa chronique sur les médias, Julien Bellver a tenu à préciser que «Le “On” dont parle Mila sur BFMTV, ce n’était pas nous. Sa parole était libre sur ce plateau, comme l’est celle de tous nos invités», soulignant ainsi la liberté de parole accordée à tous les invités de la chaîne.
Du côté de TPMP sur C8 ce lundi soir, 8 avril, certains pensent que Mila a dit la vérité. Une opinion qui ne fait pas l’unanimité et qui pourrait aller en justice selon certains chroniqueurs. Regardez la séquence :
"Je n'ai jamais été désolée" : Mila reconnait avoir reçu des consignes sur le plateau de "Quotidien" ! #TPMP pic.twitter.com/ChAvmubpQT
— TPMP (@TPMP) April 8, 2024
Mila a également publié une clarification sur son compte Instagram :
«Pour revenir à ce que j’ai évoqué sur mon passage à “Quotidien”. Je vois qu’il y a un conflit dont beaucoup se délectent. J’ai dit la vérité mais je regrette de ne pas avoir développé en parlant sur le vif. Effectivement, ils m’ont demandé en amont de m’excuser, mais ça n’était en aucun cas pour me censurer. J’avais 16 ans. On s’était dit que c’était mon unique plateau et une façon d’apaiser la situation et de reprendre le cours de ma vie d’adolescente. Alors ils m’ont suggéré en coulisses de m’excuser effectivement. Je n’ai pas bien réfléchi, je l’ai fait ensuite et c’est tout. L’idée dans cet extrait n’était pas de blâmer l’équipe de l’émission, mais d’expliquer que ces excuses n’étaient pas vraiment pensées».
Mila
