Lors d’un repas organisé par l’Association des Journalistes Médias, Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), a donné sa vision de l’avenir des régulateurs des médias (télévision, internet, radio… mais aussi des télécom). Avec l’émergence exponentielle des plateformes digitales (Netflix, YouTube et consort…) disponibles sur les smartphones, ordinateurs, tablettes et télévisions connectées, le rapprochement des régulateurs est nécessaire pour le patron du CSA ! Ainsi, le rapprochement, pour un travail plus coordonné, entre l’Arcep (régulateur des télécom en France) et le CSA permettrait de fonder un socle commun entre les différents contenus proposés aux Français. Mais il écarte toute volonté de fusion (trop lourde d’un point de vue administratif et financier).
Depuis que le ministre de la Culture, Franck Riester, a appelé de ses voeux un Hadopi plus ferme pour lutter contre le piratage et le streaming (voir notre article), le CSA et l’Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) se sont rapprochés. Si le gouvernement va dans le sens du patron du CSA, cette collaboration pourrait être faite avec un membre du CSA siégeant au collège de l’ARCEP et un membre de l’ARCEP au CSA. « La création d’un service commun aux 2 entités pourrait être lancée« . Les patrons du CSA et de l’Arcep travaillent ensemble. Roch-Olivier Maistre souhaite aussi collaborer avec la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) et le CNC (Centre National de la Cinématographie et des oeuvres animées).