Le présentateur vedette de l’émission « Quotidien« , Yann Barthès, ainsi que le chroniqueur Julien Bellver se sont rendus à l’audition de la Commission d’enquête sur la TNT de l’Assemblée nationale ce mercredi, suscitant un vif intérêt médiatique. L’objet de cette audition était lié à l’accusation portée par le Rassemblement national concernant le manque de pluralisme politique au sein de l’émission.
L’audition a été tendue, avec des échanges francs entre Yann Barthès et les membres de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT. Le présentateur a souligné avec fermeté qu’il était inacceptable de conditionner une accréditation à une invitation en plateau, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de la liberté éditoriale. L’animateur de TMC a été repris par le président de la Commission, Quentin Bataillon (voir extrait ci-dessous).
📺#Médias: Début d'audience compliquée pour les équipes de #Quotidien devant la Commission d'enquête sur la #TNT – intervenant repris par le Président de la commission et Barthes qui cherche ses notes "C'est con, ça partait bien…" #Quotidien #LCP #AssembleeNationale pic.twitter.com/GHL6XcauC1
— Wecast MEDIA (@Wecastmedia) March 27, 2024
La demande d’audition émanant du Rassemblement national a été vue comme une tentative de remettre en question le fonctionnement de l’émission, accusée de partialité politique. Yann Barthès a répliqué en mettant en lumière les déclarations hostiles du RN à l’égard de l’émission, ainsi que les incidents survenus sur le terrain impliquant les équipes de tournage.
Relations avec le RN : Yann Barthès exhibe une liste de "violences" subies par les équipes de Quotidien, "notamment sur le terrain". "La liste est là."#DirectAN #Quotidien #TNT pic.twitter.com/edOWayDPOV
— LCP (@LCP) March 27, 2024
Le présentateur a également souligné le respect scrupuleux de l’équité des temps de parole au sein de l’émission, malgré le choix de ne pas inviter certains élus du RN. Il a néanmoins exprimé sa disposition à les inviter si la loi l’exigeait, tout en interrogeant la volonté du parti d’extrême droite à participer à une émission qu’il qualifie d’hostile.
Cette audition intervient dans un contexte où le Conseil d’État a exigé un renforcement du contrôle du pluralisme politique sur les chaînes de télévision. Cette demande de pluralisme a été évoquée par Thomas Ménagé, membre de la commission, soulignant que cette exigence s’applique à toutes les chaînes, y compris celles comme TMC, qui pourraient refuser d’inviter certains partis politiques.