Luc Besson a cédé sa société de production de films Europacorp à Vine. Comme nous vous le révélions le 10 juillet dernier, le producteur et réalisateur à succès des années 90 et début 2000 n’a pas eu d’autres choix que de vendre après les échecs cuisants qu’il a essuyé au cinéma avec « Lucy« , « Valerian » et dernièrement aux USA avec « Anna » tout juste sorti en France. Selon le Journal du Dimanche, du dimanche 14 juillet : « Le producteur-réalisateur a préféré confier le destin de sa société Europacorp à Vine, le financier auquel il est lié par une dette de près de 100 millions. »
L’accord de cession d’Europacorp décidé début juillet
Avant même la sortie de son dernier film, « Anna », en France, un accord préalable avait apparemment déjà été signé entre Europacorp et Vine le 3 juillet dernier. C’est au juge du Tribunal de Commerce de Bobigny de valider cette cession. Luc Besson n’aura pas réussi à redresser les finances de la société qu’il avait créée et qui, fut un temps, produisit de grands films à succès. Pour son dernier film d’un budget de 30 millions de dollars, sur deux semaines d’exploitations aux USA, le film n’a rapporté que 6,7 millions de dollars. Outre les dettes colossales d’Europacorp, Luc Besson est aussi au coeur d’autres affaires.
Des plaintes pour agressions sexuelles ont nui à ses films
Depuis tout juste un an, Luc Besson vie une descente aux enfers lorsqu’en juillet 2018, l’actrice Sand Van Roy portait plainte contre lui pour agression sexuelle dans un hôtel parisien. D’autres jeunes femmes n’ont pas porté plainte contre le réalisateur mais ont confirmé les dires de Sand Van Roy, disant elles-mêmes avoir été les victimes du fondateur d’Europacorp. Choses que Besson nie en bloc. Comme nous le disions il y a quelques jours, dans l’attente d’un éventuel procès, la réputation du réalisateur a pâti de ces séquences en plein mouvement « me-too », ce qui a directement nui à son image et donc à ses films.