A l’heure où le monde entier (excepté les Etats-Unis) oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique, une étude scientifique révèle que le porno sur Internet est aussi mauvais pour le climat. Dans un rapport intitulé « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne », des scientifiques de la fondation The Shift Project ont révélé que la consommation énergétique numérique augmente de 9% par an. Ce qui représente 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Quatre types de contenus numériques généreraient 60% des flux mondiaux. Les vidéos pornographiques seraient les plus gourmands. Le rapport indique que le porno a une influence sur la planète parce que les serveurs utilisés pour stocker les vidéos sont extrêmement gourmands en électricité. Que ce soit pour le stockage en lui-même mais également pour le refroidissement des salles renfermant tous ces serveurs. La totalité des vidéos pornographiques en ligne produirait près de 300 millions de tonnes de CO2.
Comme le dit le proverbe, « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions« . Selon les scientifiques à l’origine de ce rapport, il faudrait « rendre la transition numérique compatible avec les impératifs climatiques« . Pour réduire ces émissions et devenir plus éco-responsable, les chercheurs appellent à « la sobriété numérique« . « Prioriser l’allocation des ressources numériques en fonction des usages ». Chers lecteurs, il va donc aussi falloir devenir responsable et consommer avec modération ce genre de contenu pour préserver notre planète car le thème le plus recherché sur le web est lié à du contenu pornographique. A titre d’exemple, en 2018, le site « Pornhub » à lui tout seul a consommé autant de bande passante que tout Internet dans le monde en 2002 !
Lire aussi : Netflix domine le trafic Internet Français, le site est plus visité que Facebook