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Protection des données : la mode « FaceApp » inquiète les utilisateurs

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Si vous êtes connectés aux réseaux sociaux, vous n’avez pas pu passer à côté de la mode « FaceApp », la célèbre application qui permet de modifier votre genre, modifier et vieillir les traits du visage ou votre couple de cheveux. Alors que certains utilisateurs s’inquiètent de la protection des données, l’application a tenu à préciser qu’utiliser son service n’est pas risqué. Qu’en est-il vraiment ?

Pourquoi FaceApp fait peur aux utilisateurs ? 

La semaine dernière, le site TechCruch avait fait des révélations sur d’éventuels risques de compromission de la vie privée des utilisateurs de l’application, celle-ci ayant accès à toutes vos photos afin de les scanner pour y appliquer un masque à l’aide d’une intelligence artificielle. Alors que les autres applications qui utilisent des filtres et des masques n’ont accès qu’à une photo sélectionnée. D’autant que la technologie utilisée par cette application vient de Russie. Le pays étant souvent pris pour un pays aux pratiques douteuses sur le respect de la vie privée.

FaceApp a tenu à « rassurer » ses utilisateurs qui accordent des droits d’accès à l’application pour puiser dans les photos. Le fondateur de l’application affirme ne « pas vendre ni partager de données utilisateurs à des tiers ». Les internautes et possesseurs de cette application sont nombreux à douter car nombreux sont ceux qui, comme Facebook, avait déjà fait cette promesse à de nombreuses reprises.

FaceApp joue la carte de la transparence

FaceApp a tenu à révéler le parcours fait par la photo d’un utilisateur avec son service. Les photos sélectionnées par les utilisateurs sont téléchargées vers un serveur dans le cloud où elles sont traitées et n’y sont hébergées que pour 48 heures maximum chez Google Cloud ou parfois chez AWS. Même si la transparence de FaceApp est censée rassurer les utilisateurs, Google, Facebook et autres poids lourds du web ne sont pas des exemples en matières de la protection des données personnelles et rien n’indique que les images ne sont véritablement pas stockées. Soyez donc prudents et avertis si vous étiez tentés par cette nouvelle mode sur les réseaux sociaux. 

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