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Plusieurs voix de tous les bords politiques critiquent la décision du Conseil d’Etat concernant Cnews

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La décision du Conseil d’Etat vis à vis de l’Arcom et de Cnews n’en finit plus de faire réagir la classe politique et médiatique. Plusieurs voix de tous les bords politiques critiquent la décision du Conseil d’Etat concernant Cnews.

Après Jean-Marc Morandini, Pascal Praud et Cyril Hanouna (membres des chaînes du Groupe Canal+ via Cnews et C8), des politiques prennent la parole concernant ce dossier. L’ancien ministre et sénateur PS, André Vallini, était invité de Cnews et Europe 1 ce matin et partageait son opinion sur ce dossier (voir également son intervention en vidéo) :

« Je ne comprend pas ce que cherche Reporters sans frontières dans sa demande au conseil d’Etat. La liberté des médias c’est d’avoir la liberté éditoriale qu’il souhaite avoir ».

André Vallini

André Vallini sur Cnews et Europe 1 à propos de cette affaire :

D’autres voix s’élèvent contre cette affaire

L’essayiste Paul Meulun confiait au JDD que la décision du Conseil d’État sommant l’Arcom de sévir contre CNews n’est qu’un écran de fumée. Le véritable dessein de cette décision, selon lui, est de brimer la liberté de ton de la chaîne. Il déclare : « Notre époque use et abuse de grands mots. J’essaie pour ma part de ne les employer qu’à de rares occasions et de me tenir à cette hygiène de l’esprit. Je déplore que beaucoup ne soient aujourd’hui galvaudées, à l’instar de ce président qui déclare la « guerre » contre le covid ou ses ministres qui parlent de « révolution » pour désigner une simple réforme technique. Pourtant, depuis la décision du Conseil d’État sommant l’Arcom de contrôler la parole de la chaîne de télévision CNews, un même mot m’obsède et me tourmente, celui de censure« .

Censure ? Dictature ? Des mots déjà évoqués par le présentateur vedette de TPMP sur C8, Cyril Hanouna. Selon l’animateur de la chaîne du groupe Canal+, le succès des chaînes de Bolloré dérange, comme nous le rapportions dans un de nos article (à lire ici).

Pour Robert Ménard, co-fondateur de Reporters Sans Frontière (RSF), l’ONG à l’origine de la saisine du Conseil d’Etat : « Ils sont tombés sur la tête ». Pour François-Xavier Bellami (tête de liste LR pour les élections européennes) « Pour le Conseil d’Etat, être partial, c’est ne pas être de gauche« .

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